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Bataillon de Sidi-Brahim
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11 février 2014

Souvenir du carabinier, Gabriel Léger.

 

Souvenirs du carabinier Gabriel Léger.

 

Archives du capitaine Pernot

 

Le carabinier Léger au capitaine Pernot

(Extrait)

 Gouloux, le 22 février 1900.

 

Mon capitaine,

 Je me bornerai à vous dire ce dont je me rappelle très bien, c'est-à-dire qu'étant enfermés dans la Koubba de Sidi-Brahim, l’Émir Abd el Kader nous fit deux fois la sommation de nous rendre, en faisant ressortir que nous ne pouvions recevoir aucun secours de l'armée française et qu'aucun mal ne nous serait fait ; il lui fut répondu : « Non, nous préférons la mort à l'esclavage. »

A mon avis, la plus terrible tuerie que nous avons eu à subir lors de cette affreuse mais glorieuse retraite fut à Djemmaa, où nous avons rencontré 4 à 5.000Arabes, et j'ai toujours pensé que sans les tirs du blockhaus qui nous ont secouru, pas un soldat Français n'échappait à la mort.

 Léger, Chevalier de la Légion d'honneur

 ___________

 Ce héros de SIDI-BRAHIM était né le 16 novembre 1812 dans la Nièvre, décoré de la Légion d’honneur sous le n° LH 1557-42. Les recherches ne sont pas brillantes, malgré cela nous pouvons vous présenter un petit article sur le lieu d’inhumation et de mémoire de ce brave carabinier.

Concernant sa tombe, l’amicale des anciens chasseurs à pied de la Nièvre a l’honneur

d’avoir dans le cimetière de la commune de Gouloux la tombe du chasseur-carabinier, Gabriel Léger. Elle est souvent honorée et entretenue par cette amicale d’anciens chasseurs.

En 1995, cette association regroupant ceux qui ont fait leurs service militaire dans cette arme d’élite (Chasseurs à pied et Alpins) ont décidé d’élever une stèle sur un terrain proche du parking du site du saut du Gouloux, à la gloire du 8e bataillon de chasseurs et à la mémoire du carabinier Léger. Ainsi, une borne supplémentaire sera placée sur le chemin de la mémoire collective.

Dans un environnement verdoyant, non loin du pont Dupin et de la cascade su saut de Gouloux se trouve cette stèle destinée à rendre un hommage particulier à l'enfant du pays, Gabriel Léger, ainsi qu'à ses compagnons d’armes, ayant participé à la sanglante bataille de Sidi-Brahim en1845.
Ce n'est pas un hasard que cette stèle soit installée à cet endroit, elle est destinée à honorer la mémoire de Gabriel Léger né ici sur la commune de Gouloux en 1812.
Gabriel Léger décédé en 1901 appartenait au 8e bataillon de chasseurs à pied, qui a combattu très loin de son Morvan natal puisque c'est un des 15 soldats qui a survécu à la terrible bataille de Sidi-Brahim.
Du 22 au 25 septembre 1845 les troupes françaises du 8e bataillon de chasseurs à pied et les troupes d'Abd El Kader se sont battues durant plusieurs jours, faisant preuve d'une bravoure extrême, mais n'ayant plus de munition, les troupes françaises seront massacrées, il ne restera que 15 survivants au sein du bataillon de Sidi-Brahim. 
Le monument commémoratif du 150 éme anniversaire de la bataille a été érigé en 1995, sur le parking de la cascade.

 

Le maire de Gouloux au lieutenant Paul Azan.

 Gouloux, le 27 novembre 1903

Mon lieutenant,

 J'ai dû me contenter pour vous fixer sur les deux points principaux que vous désirez connaître d'interroger les enfants du défunt.

Tous affirment avoir entendu répéter maintes et maintes fois à leur père ( sans jamais varier sur ce point, que le capitaine du Tertre , fait prisonnier par les Arabes, fut renvoyer le lendemain sous la foi du serment, aux soldats réfugies dans la Koubba de Sidi-Brahim pour les engager à capituler ; mais qu'il leur avait dit les parole que vous avez rapportées et était retourné dans le camp arabe d'où il n'est jamais revenu.

Au sujet de la retraite des survivants à Djemmaa-Ghazaouet, les enfgants Léger ne sont affirmatifs que sur un point, c'est que les échappés du massacre rentrèrent isolément et sans avoir été secourus. Comment y parvinrent-ils ! Ils ne peuvent le préciser.

 

Veuillez agréer …

Le maire de Gouloux

 

L'auteur : (Il y à encore bien des lacunes dans les récits des carabiniers)

 

 

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Commentaires
H
Pour vous, ce sont des braves, mais pour nous ces des déserteurs du bataillon de sidi Brahim ; monsieur, dites à vos parents, pourquoi ils furent mourir à djamaa ? Dans un coin loin de vos terres ; au milieu d’un peuple qui ne ressemble guère au votre, <br /> <br /> Monsieur, veuillez m’expliquer pour quelle raison nos grands parents furent torturés, tuées, chasses de leurs terres, maltraité par vos grands parents, <br /> <br /> Monsieur, mes grands parents étaient des propriétaires des terres agricoles à « Ouled-Ziri », là au vos braves furent tués par notre grand mère « Zohra Hasnia » ; après cet événement que tous notre tribu a été chassée de sa terre, torture, violé, …. <br /> <br /> Ma tribu s’appeler « Lahmaz » qui compte plus de douze (12) nom de famille, constitue les habitants d’origine de « Ouled-Ziri » ; avant 1842 (date de l’occupation de touant), nous étions une seule grande famille, après cette date, et après la mort de vos trois braves « déserteurs » notre tribu a été déchiré et dispersée dans la région de ghazaouet « nemour », <br /> <br /> Aujourd’hui notre grande tribu se compose des noms suivant : (Hamzaoui, Hamzi, Hambli, Hamel, Dali, Boutaleb, Rahaoui, Berrahou, Brik, Adjeroud, Hemmaz, Tadjer, Djaziri). <br /> <br /> Enfin, dis mois pourquoi vous avez tuer nos grand parents, pourquoi et mille pourquoi qui demeure surement sans suite,
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